Les trois photographes ont été sélectionnés lors des lectures de portfolio organisées par l’ANI au festival de photojournalisme Visa pour l’image – Perpignan. Consultez le dossier de presse.
Nathalie Mohadjer s’est intéressée aux conditions de vie des hommes ayant subi un traumatisme. Son sujet sur les conditions de détentions et les aberrations du système pénitencier du Burundi, interroge encore une fois l’histoire des hommes pris en otage d’une société inadaptée.
Mila Teshaeiva suit le même exemple en racontant l’histoire d’un peuple bafoué de ses droits les plus élémentaires par une guerre complexe qui sévit depuis plusieurs années suite à l’effondrement du bloc de l’Est. Dans ce projet, elle dénonce une société en déperdition, une société qui ignore l’homme dans son histoire au détriment d’une cause géopolitique, le droit à rester sur la terre de ses ancêtres.
Marie Sjøvold témoigne d’une tout autre manière, même si finalement, elle pose elle aussi les questions de l’histoire de l’homme, l’Histoire avec grand H, autrement dit son histoire comme celles de toutes les femmes. Elle questionne la filiation dans un autoportrait de ses six derniers mois de grossesse. «She is» est à la fois une histoire privée, intime et feutrée qu’elle met à jour pour en construire une histoire commune, celle des générations qui se succèdent, celle d’être au monde.